Alors que le tome 1 a été un véritable coup de foudre (à retrouver ici), voici que nous avons enfin droit au tome 2 que j’ai attendu avec une impatience certaines. Vous connaissez maintenant mon attrait pour les vampires, et comme en plus aujourd’hui c’est la Journée Mondiale du Livre, et bien voici le bon moment pour vous parler de ce Day Men Tome 2 – Tempus vestigium paru il y a peu chez GlénatBD.
Pour sauver Azalea mettre un terme à la guerre entre les clans Virgo et Ramses, David Reid propose la solution de la Justice du Jour : une ancienne tradition qui voit s’affronter en combat singulier les meilleurs Day Men des deux familles en litige. Pendant ce temps, le Fléau, une organisation d’hybrides vampires/humains que l’on croyait appartenir aux légendes, prend de l’ampleur et cherche à prendre le pouvoir. Mais les vampires des 50 familles sont pour le moment trop focalisés sur le combat entre David et le redoutable Jacob l’Incendiaire, Day Man de la famille Ramses, qui aura lieu dans l’arène du « Dog Fight. »
Pour ce que ça vaut, ce second tome se dévore aussi rapidement que le précédent. Forcément, on y retrouve la même équipe créative avec Matt Gagnon et Michael Alan Nelson à l’écriture accompagnés par Brian Stelfreeze (pour lequel je lis Larfleeze à chaque fois d’ailleurs). Et en plus d’avoir les même bonhommes aux manettes, on y retrouve les même personnage qui faisaient le charme du tome 1. La famille Virgo est toujours sous pression face aux Ramses, et leur Day Man alias David Reid se démène pour découvrir le vrai du faux sur le traffic de crocs et la disparition de Calista.
Tout au long de la lecture, on suit les différents personnages dans leurs petites histoires, tout en commençant à poser les bases du prochain arc qui introduit les anciennes familles. Du coup, c’est très plaisant car non seulement on retrouve les personnage qui sont soit attachant soit détestables, mais ils sont toujours écrits de la même manière. Il n’y a pas de changement drastique qui nous perturberait, nous chamboulerait tout notre petit univers. Et puis, quels personnages ! Ils sont tous charismatiques, ils ont tous une aura particulière, même les personnages introduits dans ce second tome. D’ailleurs, on risque d’en voir un bien plus souvent j’ai l’impression.
Côté planches, c’est génial. On n’a pas le vampire tout brillant tout lisse, même si les personnages sont très beaux, il y a un toujours un élément pour les rendre méchants et révéler leur nature. J’aime ce genre de planches où l’ont distingue les humeurs, les gestes. C’est très vivants, et on aurait parfois l’impression de voir les scènes prendre vie entre la lecture qui se fait rapidement et la qualité du travail de l’artiste. En plus, le travail effectué sur les couleurs est splendide, j’aime les changements d’ambiance selon les vues des personnages. En fait, c’est un régal pour les yeux.
Maintenant, le tout s’enchaine à bon rythme, on n’a pas vraiment de temps mort ou de passage inutile. Tout a un sens, même si certains seront développés plus tard. Du coup, on est dans notre petit wagon et on se fait transporté tranquilement jusqu’à devoir attendre la suite sagement, en se rongeant un peu les dents. Non mais il est vrai que même si le cliffhanger n’est pas dinguissime, il est très intriguant, et puis savoir que les anciennes familles arrivent, avec encore plus de vampires et d’affrontements, c’est plutôt très appétissant ! Ce tome 2 est une réussite, et je recommande vivement cette série aux fans de comics et vampires, ou juste fans de vampires qui souhaitent se lancer dans les comics (même s’ils devraient commencer par American Vampire qui détient la palme de la perfection).