Alors qu’il y a peu je regardais encore les photos de mon gros ventre ou de la journée du 10 décembre 2015 qui a signé l’arrivée au monde de notre petit bouchon, voilà qu’elle fête déjà son troisième moisversaire. Déjà trois mois dans nos vies. Le temps file juste à une vitesse folle.
Ah tiens ces choses au bout des bras servent à quelque chose
Soyons francs, un bébé, durant les premiers mois, peut se révéler frustrant. Pipi, popo, manger, pleurer, émettre des sons sans intonation particulière, ce n’est pas très passionnant. Peu à peu les gazouillis changent, bébé prend de la voix, et on commence à distinguer des intentions dans les différents sons. Il y a les « je n’y arrive pas », « ça m’énerve », « occupez-vous de moi », « c’est marrant ». Il est plus facile d’identifier ce genre de sons que les pleurs qui nous mettent encore en état de doute sur l’origine du pleurs. Mais, au bout d’un moment, les gestes commencent à naître.
Alors ce n’est pas forcément toujours volontaire pour l’instant mais on avance doucement. Bébé regarde intensément ses mains, surtout quand elles bougent. Car oui, ces petits machins bougent sous son contrôle. Elle attrape volontairement nos mains pour la tenir sous tous les sens possibles, elle enlève sa sucette et parvient parfois à la remettre, elle tire les doudous et couvertures sur son nez (oui c’est assez effrayant quand elle le fait). Et puis, il y a le hochet en peluche. Elle a du mal à l’attraper d’elle même, mais si on lui chatouille la main avec, elle l’attrape et le garde quelques instants, sous la gagatitude la plus naturelle de papa et maman hein bien sûr.
Mais si on gazouille plus fort, on pleure plus fort aussi
Oui, les gazouillis c’est bien, c’est hyper mignon, même ceux d’agacement. On gazouille plus fort, mais on pleure plus fort aussi et ça, c’est bien moins mignon. Déjà que j’ai du mal à savoir ce que signifient les pleurs de mon petit trésor, quand c’est le gros chagrin, hyper fort, je suis complètement paumée. Je l’avoue. Les grosses crises de pleurs, celles qui sont difficiles à calmer, je ne sais plus quoi faire et je perds pied.
C’est l’une des pires choses à faire. Il faut se calmer et tenter d’apaiser bébé, mais je suis en panique totale quand ça se produit. Je me pose des centaines de questions, j’essaie tout pour la calmer, et ça se finit souvent en porte-bébé, mais franchement, j’ai le coeur à mille à l’heure, la cage thoracique comprimée, les mains qui tremblent. Mais avec des bisous, des mots d’amour, bébé finit par se sentir en confiance, et maman aussi pour le coup. Suite à l’échange avec Maman Chocolat, je ne me retiens plus trop de pleurer en même temps que bébé. Et au fil des larmes, je lui explique pourquoi je pleure, souvent parce que je l’aime fort et que je me sens désemparée. Au final, ça fait du bien de le faire, et je me sens d’autant plus proche de mon petit amour dans ces instants là.
Madame charme les cœurs
Si elle fait battre notre coeur et ceux des papis, mamies, pépés, mémés, il se trouve qu’elle ne laisse pas non plus insensible les inconnus ou même les collègues. En balade, au marché, petit bébé charme les mamies venues faire le plein de légumes bio pour les soupes. Et en plus, ce n’est pas comme si elle leur jetait un regard noir, bien sûr que non, c’est un bébé éveillé et très souriant. Donc si on nous arrête pour la regarder, nous demander son âge, son prénom, alors qu’elle est dans le porte-bébé, demoiselle lance un sourire des plus charmeurs.
Dans la poussette, elle dort plus facilement, ou bave partout. Mais dans le porte bébé, au chaud contre maman, la limace sourit et observe le monde, tout en se tenant aux vêtements ou aux cheveux de maman bien entendu. D’ailleurs en parlant de balade au marché, il est maintenant temps de s’atteler à la petite sieste qui suit.
Eh bien je suis vraiment ravie de lire ça ! 🙂