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The Strain - Guerre aux Strigoïs

The Strain : Guerre aux Strigoïs

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Si aujourd’hui nous sommes réunis, c’est pour parler d’une oeuvre que j’affectionne tout particulièrement, et ce sur plusieurs supports : bouquins, comics, télé. Oui, je ne me lasse pas de cette histoire, il s’agit de celle de The Strain alias La Lignée en français.

Pour l’anecdote, j’ai découvert The Strain par hasard, une histoire de vampires qui avait l’air mystérieuse et sombre, par Guillermo del Toro alias DIEU et Chuck Hogan. J’ai donc mis la main sur le premier tome de cette trilogie, j’ai commencé à lire. Très vite l’histoire qui est au premier abord très descriptive m’a accrochée par l’aspect scientifique, l’aspect parasitaire, et la mythologie qui semblait découler des premières descriptions de vampires qui n’ont plus trop grand chose d’humain pour la plupart. Mais quand même, il fallait que je finisse ce tome, et à vrai dire, malgré quelques longueurs je l’ai dévoré. L’année suivante j’ai donc enchainé sur le second tome, puis sur le troisième dès sa sortie que je guettais de pied ferme. En fait, c’est un peu devenu l’une des mes histoires fétiches dans le genre vampire et survival. Et quand j’ai su qu’il y aurait un comics, il fallait absolument que je mettre la main dessus, et alors pour l’annonce de la série télé, autant vous dire que je sautais partout comme une chèvre naine.

Une belle trilogie littéraire

L’histoire de The Strain est divisée en trois partie, avec diverses petites partie dedans. Le premier tome nommé sobrement La lignée pose le décor et nous entraine dans les prémices d’une aventure qui ne laissera pas grand monde de marbre. Pour ce faire, le duo à l’écriture insiste en détails dans de longues descriptions, on apprend à connaître les personnages et leurs caractères bien trempés, tout en nous présentant cette race de créatures vampiriques : les strigoïs. Au diable les vampires qui brillent au soleil, ici nous sommes plus dans le vampire Mathesonien (plutôt inspiré de l’oeuvre littéraire Je suis une Légende de Richard Matheson – et non pas le film hein !). Exit la beauté fatale et envoutante, ici, place à la protubérance linguale à rallonge, au dard fatal, à la dépigmentation de la peau et surtout au parasite (petit ver blanc) qui vous infecte et vous damne à vouloir coloniser le monde. D’entrée de jeu, le duo d’auteur laisse planer un petit mystère sur une histoire d’avion dont tous les passagers sont morts, jusqu’à l’apparition des premiers strigoïs et leur maître. Voici le descriptif du premier tome :

Un avion en provenance d’Allemagne se pose à l’aéroport international JFK à New York. Tout à coup, l’inexplicable se produit : l’appareil s’arrête au milieu de la piste, ses lumières s’éteignent, l’équipage ne répond plus à la tour de contrôle. Ce que l’on découvre à bord est pour le moins mystérieux : tous les passagers, sauf quatre, sont morts, apparemment paisiblement, puisqu’on ne retrouve aucune trace de traumatisme ou de bagarre. Ont-ils été victimes d’un attentat au gaz ? D’une bactérie foudroyante ? Ephraim Goodweather et son équipe d’épidémiologistes doivent rapidement établir l’origine de ce drame avant que la population ne cède à la panique. Et il y a de quoi s’inquiéter : le soir même, deux cents cadavres disparaissent de plusieurs morgues à travers la ville. Tandis qu’une menace sans précédent plane sur New York, Ephraim et un petit groupe essaient de s’organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C’est la survie de l’humanité entière qui est en jeu…

The Strain - Books

Au fil du temps, on va suivre un groupe de survivants à ce fléau, tentant de trouver une solution pour éradiquer cette nouvelle espèce. Entre drames personnels et conflits internes, rien n’est vraiment facile pour eux, mais cette nouvelle famille parviendra à trouver son équilibre. La Chute suit ce premier tome et on tombe un peu plus dans les ténèbres, avec des révélations sur les origines des strigoïs, les moyens de les tuer. Mais petite mise en garde, plus on avance plus on a droit à des scènes terribles et sordidement décrites comme plus tard avec le coup des fermes humaines bien atroces.

Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l’épidémiologiste Ephraïm Goodweather, le professeur Abraham Setrakian et un petit groupe de rescapés tentent de s’organiser au milieu du chaos. Car, partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs. Ephraïm et ses amis pourront-ils faire échouer le plan diabolique du Maître qui menace de plonger l’humanité dans la nuit éternelle ?

Le troisième et dernier tome s’intitule La nuit éternelle. Et autant vous prévenir de suite, votre petit coeur ne s’en sortira pas indemne. Ce n’est pas le genre d’oeuvre où tout est bien qui finit bien, avec tout plein de gazouillis et sans aucune perte. Non bien au contraire, ils ont osé tué des personnages auxquels on s’attache beaucoup. Voici le résumé de ce troisième tome :

La guerre est finie. En provocant un holocauste nucléaire, le Maître a mis fin aux derniers espoirs de l’humanité. Des hordes de vampires déferlent désormais sur tous les continents, parquant les êtres humains comme des animaux. Quelques survivants, menés par le professeur Ephraïm Goodweather, résistent encore. Pour sauver son fils, kidnappé par le Maître, le scientifique est prêt à tout.

Mais aussi en format cases, bulles et dessins

Si pour certains lire des gros pavés de 300 ou 400 pages vous parait trop lourd, sachez que The Strain est aussi adaptée en comics. On retrouve chez Dark Horse Comics depuis 2011 toute l’histoire retranscrite en format sympathique avec des planches bien illustrées, comptant David Lapham au scénario et Mike Huddleston au dessin.

Vous pouvez vous les procurer en singles, 11 numéros pour The Strain, 9 numéros pour The Strain : The Fall et 12 numéros pour The Strain : The Night Eternal. Ou bien deux éditions collectées souples par tome.

Et autant vous dire, que c’est plutôt efficace comme lecture avec des planches relatant bien l’horreur inspirée par le récit. Ici, rien n’est édulcoré, et ça tombe bien car c’est bien ce qui donne la force à cette histoire.

The Strain - Comics

Sur petit écran aussi pour les sériephiles

Depuis l’année dernière, nous avons également le plaisir de pouvoir suivre l’histoire de The Strain sur les petits (enfin ça dépend de la taille de votre support) écrans. Avec Ô JOIE, Mr Guillermo del Toro à la réalisation de quelques épisodes, mais surtout à la production exécutive avec son compère auteur Chuck Hogan. Autant vous dire que du coup, l’histoire reste plutôt fidèle et qu’ils ne lésinent pas sur les petits détails (bien que le maître soit pour ses première apparitions un peu cheap). Ajoutons à cela une certaine liberté visuelle offerte par FX qui diffuse la série (oui ce n’est pas chez la CW qu’on verrait ça), une soundtrack superbe par Ramin Djawadi (qui nous signe la magnifique de Pacific Rim également), et on obtient une série tout simplement addictive.

Il est vrai que la première saison est longue à démarrer mais comme le livre, il faut bien planter le décor, et si on s’accroche on discerne le véritable potentiel de la série. Et puis les acteurs ! Avoir choisi ces acteurs pour ce casting me plait beaucoup car j’imaginais facilement les personnages comme ça, surtout pour David Bradley en Sertrakian (non il n’est pas avec Miss Teigne), Kevin Durand en Vasiliy Fet, ou Jack Kesy en BolivarRichard Sammel en Eichorst et Natalie Brown en Kelly.

De plus, la série étant plutôt bien accueillie, nous avons droit actuellement à une seconde saison qui couvrira la première partie du tome The Fall / La chute, et la saison 3 qui couvrira la seconde partie (si les plans sont respectés) a été commandée pour l’année prochaine ! Que demander de plus ?

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