Après trois numéros consacrés à la grossesse, l’accouchement puis à l’allaitement, voici aujourd’hui un nouvel Expectations vs Reality, concernant cette fois : la première année de maman. Tout n’est pas rose, tout n’est pas facile, parfois on a de bonnes surprises, parfois des mauvaises. Je voulais faire cet article plus tôt, mais j’ai préféré avoir atteint la fin de la première année puis prendre un peu de recul. Alors nous y voici, 15 mois après l’arrivée au monde de notre pépette.
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Décoder les attentes de bébé
Comme beaucoup de lectures que j’avais fait, je pensais que j’arriverais facilement à décoder les attentes et les pleurs de bébé. Sauf que non. Dès les premières semaines je tâtonnais pour savoir ce qu’il se passait alors j’essayais un peu tout, câlin, tétée, couche, massage. Puis c’est venu au fur et à mesure et surtout lorsqu’elle a commencé à différencier ses pleurs. Mais je vous l’avoue même aujourd’hui c’est encore un peu hésitant certains jours.
Dodo ? Pas dodo ?
Je m’attendais à avoir des difficultés à endormir pépette, ou ne pas savoir s’il fallait la réveiller pendant la journée… Et au final, elle a rapidement trouvé le réconfort pour s’endormir dans mes bras puis ne pas quitter les bras de Morphée une fois dans son lit. Du moins pour la nuit. En journée, les siestes c’était en ma compagnie jusqu’à six mois et ensuite dans son lit. Et puis il y a eu les périodes il y a peu où il fallait que je reste avec elle aux siestes ou la nuit. Il a fallu que je prenne le rythme des tétées nombreuses la nuit avec les aller-retours dans sa chambre. Mais franchement, à chaque fois que je m’attends à un sommeil difficile, elle dort bien, et quand je m’attends à une bonne nuit, c’est l’inverse.
Ce qui a été difficile aussi a été de trouver la limite sonore pour ne pas la réveiller. Au début j’avais peur du moindre bruit, maintenant, je sais que des bruits de travaux ne la dérangeront pas, mais que si je parle trop fort ou qu’elle entend des pas dans sa chambre, elle se réveille aussitôt.
Un allaitement plus long que prévu
Pour être honnête, dès le départ je ne savais pas si j’allaiterais ou pas. Puis, je me suis décidée en faveur de l’allaitement. Mais suite aux premières semaines, aux douleurs, je ne pensais pas aller au delà de trois mois, puis six, puis neuf, puis on verra bien. C’est donc une bonne surprise de ce côté là, malgré parfois des inquiétudes ou des petites grèves.
Je m’attendais à pouvoir gérer les virus et compagnie
Une maman qui gère à fond les ballons. Voilà ce que j’espérais secrètement être. Et puis il y a eu les coliques. Les premiers rhumes. Les premières angoisses. La bronchiolite. La gastro (bon à treize mois mais c’est pareil). Et il y a des moments où je me suis sentie complètement démunie face à ce petit bouchon tout malade ne pouvant rien faire pour elle. Et la maman qui envoie du bois n’était alors qu’une petite fille perdue sans mode d’emploi pour améliorer la situation.
Devenir une pro de la couche
Oui. Alors là. Comment dire ? Je pensais que dès le départ j’allais prendre le pli pour les couches. Sauf que je n’ai pas calculé le nombre de pipis / cacas qui débordent avec change complet au milieu de la nuit parce que la couche n’était pas assez serrée, ou juste à cause du caca explosif (je m’en souviendrais toute ma vie je crois). Il y a aussi eu les fuites sur la table à langer au moment d’ouvrir ou intervertir les couches. Les pipis sur nous quand on l’amène au bain ou qu’elle est dans sa serviette. Bref, même si on change des centaines de couches, il y a toujours des gros ratés.
Retrouver un appétit et des goûts normaux
Je pensais qu’une fois pépette sortie de mon bidon je n’aurais pu mes aversions de grossesse. Mais en fait si. Elle sont restées fidèles à elles mêmes. Et j’en suis toujours au même stade où même une simple odeur me révulse. Genre, la cacahuète. Et avec l’allaitement, mon appétit reste toujours une sorte de besoin pour deux, bien que je n’arrive toujours pas à finir mes assiettes.
Un bébé qui se prend pour un rongeur
Je m’attendais à ce que les poussées dentaires soient parfois rudes. Mais je ne m’attendais pas à être mordues, aux seins, bras, joues, nez, menton, doigts, mains, cuisses, ventre. Non mais un vrai petit rongeur qui mordille tout ce qu’elle trouve en plus de ses jouets, et comme je suis souvent pas loin, c’est moi qui mange, enfin me fait manger. Et parfois ça pique, beaucoup.
Euh c’est ma voix ça ?
Quand on gazouille et qu’on joue avec bébé, on peut prendre différents tons de voix. Mais je ne m’attendais pas à pouvoir sortir autant de sons plus étranges les uns que les autres pour distraire ou faire rire notre pépette. Je me suis surprise avec des sons que je n’ai même pas su refaire par la suite. Le genre inédit qui se pose là.