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Des larmes pour animaux

Des larmes pour les animaux

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Hello tout le monde, j’espère que vous allez bien. Cet article n’était pas tellement prévu au programme, surtout après un journal de maternité qui tape dans l’émotion, mais pourtant le voici. Et du coup, on va encore parler d’émotion mais dans un tout autre domaine : les animaux. Peut-être que mes mots feront écho en vous, peut-être pas, mais il faut que j’en parle.

Au début, je voulais faire un article sur les dents des bébés, et puis, sur twitter il y a toujours cette guerre contre les véganes par ceux qui ne comprennent pas que la cruauté envers les animaux n’est pas normale. Et puis, il y a eu une pétition pour des maltraitances de chiens qui sont ressorties. Et puis, il y a eu cette pétition contre L’Oréal avec ce pauvre petit singe dans un état affreux suite aux tests cosmétiques qu’il a subi. Et mon coeur saignait de plus en plus. Je voulais donc écrire un article personnel sur mon ressenti, mon mal face à cette barbarie. Or, ayant un bébé, le temps peut venir à manquer. Et là, une nouvelle vidéo L214 s’ajoute à cette liste qui m’avait déjà bien amoché le moral. Une vidéo qui je n’en doute pas doit présenter des conditions effroyables d’élevage (et qu’on arrête de dire que ce n’est pas pareil partout) et je respecte énormément leur travail, mais trop c’est trop.

L’avalanche de publications a alors commencé. Facebook, twitter, vidéo, images. Tous les engagés ou presque partagent en masse. Et moi, je suis juste seule dans mon coin à vouloir pleurer, et avoir cette boule dans la gorge, ces remontés acides qui me rendent malade à chaque exposition de ces tortures. Si je suis végane, c’est surtout pour les animaux. Ils méritent une vie libre et sans cruauté. Pas une vie de misère car l’espèce humaine se sent supérieure et obligée d’exercer un quelconque pouvoir sur autrui. Une maman vache, une maman truie, une maman humaine, pourquoi tant de différence ? Pourquoi tant de torture à leur égard et pas au notre ? Nous ne sommes pas différents. Et tout ça me touche au plus profond. Je ne supporte plus entendre l’agonie d’un animal, ni même les récits des conditions dans lesquels ils sont tués, ou survivent. C’est bien trop dur. Chaque jour je m’enfonce un peu plus, chaque révélation emporte un peu plus de moi et de ma foi en l’humanité. Je ne serai jamais assez reconnaissante envers toutes les associations de protection, tous les refuges pour leurs actions.

J’aimerais me battre, mais mon moi sensible m’en empêche. Rien que de penser au sort de nos amis, puisque tous le monde dit « nos amis les animaux » même ceux qui les retrouvent dans leurs assiettes, je serai bien incapable de rester dans leur couloir de la mort, d’infiltrer des laboratoires / usines / autres. Et au fond, cette inaction me fait me sentir en dehors du moule.

J’ai l’impression que pour beaucoup si tu es végane, il faut te battre et dénoncer. Mais je n’y arrive pas. C’est bien trop dur pour moi de voir ces images. Je suis incapable de les regarder sous peine de vomir mon repas ou m’écrouler en larmes au bout de quelques secondes. Et je me dis que si je n’arrive pas à le supporter, d’autres sont peut-être dans ce cas, et j’ai déjà assez mal de voir ça de façon inattendue, je ne veux pas l’infliger à mon tour aux autres. Je n’en peux plus de cette barbarie. Gratuite. Inutile. Inhumaine. Froide. Et je parle beaucoup des vidéos ou images, mais les chasseurs, les pêcheurs, c’est pareil. J’ai envie de leur hurler ma tristesse, mon mal, ma haine. Un humain qui tue froidement un animal n’est pas bien différent d’un tueur en série d’humains, d’ailleurs c’est un tueur en série, pour son propre plaisir, sauf qu’il a le droit, c’est légal. Le cirque c’est pareil, je suis à deux doigts de pleurer de voir ces pauvres êtres pris au piège dans des cages trimballés à travers la ville pour exécuter des numéros  contre nature. C’est beaucoup trop dur pour moi.

Vous avez le droit de trouver ça exagéré et je ne vous en voudrais même pas. J’ai juste besoin que ça s’arrête. Ce n’est pas prêt d’arriver et j’en suis consciente, mais je me console sur la moindre petite avancée et j’essaie de rester focalisée dessus. Mais franchement, j’ai beaucoup de mal. J’ai toujours été trop émotive, trop sensible, et maintenant, je me dis qu’au fond je ne suis pas normale. Alors que je le suis, que ce sont les barbares qui n’ont rien d’humain ni de normal. Ce n’est pas moi la fautive, mais eux. Eux qui empoisonnent la vie des animaux, eux qui me rendent malade. Et je les déteste. De tout mon être.

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