Bien le bonjour ! Aujourd’hui je sors un peu les crocs et les griffes après un doux journal de maternité. Je vais partager avec vous ces petites choses qui m’agacent au quotidien. Ces réflexions, comportements qui vont me faire grincer des dents ou carrément dégoupiller selon la situation. N’hésitez pas à partager vous aussi les petits trucs qui vous mettent hors de vous, même si cela peut vous sembler ridicule, ça peut être fun de découvrir tout ça ! Aller, jetons-nous dans la gueule de la Sarracenia (on dit pas loup quand on est végane, c’est spéciste… ahem).
L’impolitesse
Alors ça, ça ne passe jamais. Les gens qui ne disent pas merci quand on les laisse passer. Les gens qui ne disent pas bonjour. Les gens qui discutent au milieu de trottoir et ne se poussent pas en te voyant arriver avec ta poussette. Les gens inconnus qui tentent de toucher bébé en lui parlant alors que tu ne sais pas d’où ils sortent. Les gens qui te foncent dessus dans les magasins et ne s’excusent pas (surtout les vieilles et leurs coups de caddie dans mon bidon de femme enceinte avec leur regard hautain, ça je ne m’en remets pas). Tout ça, ça m’agace. N’ayant pas été élevée de la sorte, et essayant d’être au maximum polie, je ne comprends pas l’impolitesse. Et je finis bien souvent agacée.
Le harcèlement de rue
Aie. Sujet sensible. Mais combien de fois je me suis faite accostée dans la rue. De manière plus ou moins subtile bien sûr. Par des jeunes devant leur foyer en quête de qui a la plus grosse, aux quinquagénaires qui sortent fumer de leur immeuble. Et à chaque fois que je ne réponds pas, ça finit par des insultes, de type « salope » en général ou carrément de la violence verbale sur fond de paroles sexuelles très déplacées. Je ne comprends pas. Et ça m’énerve. Ne pas pouvoir être tranquille dans la rue, suivie, accostée par des types frustrés cherchant à exercer leur appétit dégueulasse sur la première venue. Devoir leur répondre si on veut éviter les insultes, chose que je ne fais jamais. Avoir peur de s’en prendre une de ne pas répondre vu la réponse violente de certains. Ce n’est pas normal.
La violence familiale
Que ce soit sur les femmes ou les enfants ou les personnes âgées ou les personnes âgées. Parce oui, les petits vieux se font taper au même titre que les femmes ou enfants. Parce que oui, j’ai déjà entendu des mamans dire « la ferme » – « ta gueule ou je t’en colle une » à leurs petits enfants dans la rue. Parce que oui, on a tous croisé cette femme qui semble renfermée et qui disparait presque derrière son mari qui roule des mécaniques fier de posséder sa chose et d’exercer son pouvoir sur elle. J’ai mal au coeur à chaque témoignage, chaque histoire de violence familiale. Cela ne devrait pas exister. Jamais. Nulle part.
Les bruits de bouche
Les gens qui font du bruit en mangeant. Qui mangent la bouche ouverte. Qui mangent comme des sagouins. Bon sang. Je déteste ça. Ce plus fort que moi. En fait, ça m’énerve et ça me dégoûte. Quelqu’un qui mange la bouche ouverte ET en faisant du bruit devant moi peut clairement me couper l’appétit.
Les réflexions sur ma fille
« Oh elle est maigrichonne »- « Oh elle est potelée » -« Elle a la ligne » – « Elle marche pas encore? » – « Elle ne fait pas ses nuits, c’est pas normal » – « Tu l’allaites encore? » – et bla et bla et bla. Si vous saviez à quel point ça m’énerve. Les gens deviennent des pros de bébés dès qu’ils en aperçoivent un. Ce n’est pas parce que tu as 5 enfants que la mienne doit être identique aux tiens. La mienne, c’est la mienne. Sa croissance. Ses capacités. Point. On mène notre vie sans la mettre en danger, alors stop aux réflexions qui finissent toujours pas me trotter dans la tête et me faire me demander si je fais les choses bien ou pas. Surtout quand les mêmes questions deviennent récurrentes. C’est lourd.
Les gens qui se vexent pour rien
On a tous dans nos connaissances, ces personnes qui se sentent attaqués à la moindre opinion exprimée. Il suffit d’une phrase, d’une image, d’un geste pour qu’ils se sentent obligés de justifier leurs actes, dénoncer les tiens, justifier les enjeux, les causes, les je ne sais quoi. C’est comme si on ne pouvait plus donner son avis sans que quelqu’un prouve qu’on a tort. Surtout quand c’est un avis personnel. Ou mieux, les aspects scientifiques, prouvés, vérifiés,etc… Qu’on vient remettre en doute car ça ne plait pas. Sérieusement ? Péter un coup et respecter les avis des gens.
Les rayons trop hauts des supermarchés et les soldes ratées
Non mais c’est vrai. Ils pensent que les gens sont tous des géants ? Combien de fois j’ai dû grimper sur l’étagère du bas pour atteindre un produit trop haut pour ma petite taille ? Sérieusement, ça m’énerve. En le monde impoli (voir plus haut), les produits inaccessibles ça peut devenir un parcours du combattant de faire ses courses. Ajoutons à cela, la super période des soldes où tous les produits sur lesquels je lorgne ne finissent JAMAIS soldés, ni même en promo. Par contre, le même produit dans une autre couleur (que je ne veux pas) lui sera moins cher. Oui, ça m’agace.
Le racisme / L’homophobie
Pourquoi se permettre de juger quelqu’un dont les origines, le genre, l’orientation sexuelle, la manière d’être est différente de nous ? Qui sommes nous pour les rejeter sans raison valable ? Je ne comprends pas cette intolérance, ce mélange d’idées. Cette méchanceté même envers d’autres juste pour une couleur de peau ou pour un amour différent. C’est un sujet qui a tendance me hérisser les poils quand j’entends des réflexions racistes ou homophobes. Tout le monde a le droit d’être ce qu’il est, et devrait être fier tant qu’il ne s’agit pas de mettre autrui en danger.
La maltraitance animale
Peut-importe laquelle. Je ne supporte pas ça. Je ne supporte pas encore les cris d’un animal, et entendre un chat crier me fait l’effet des ongles sur un tableau pour certains. Parfois j’en entends dans la rue et ça me hérisse tous les poils et me contracte entièrement le corps. Je ne parle pas de l’horreur absolue de l’industrie animale que ce soit pour la viande, la fourrure, le cuir, les tests en laboratoire, ou encore mon pire cauchemar : les produits laitiers. Depuis ma grossesse et l’arrivée de bébé H je ne supporte plus l’odeur de la chair morte exhibée en magasin, et l’idée d’enlever le veau à la vache pour donner le lait à des humains me révolte au plus haut point. Je ne peux m’empêcher de faire un transfert avec ma fille. Et souvent, je me retrouve à pleurer sur des histoires de vaches maltraitées pour leur lait. La viande, je ne regarde même pas les atrocités qui sont commises. J’ai déjà les yeux ouverts dessus.
Rater un plat / gâteau
Mon homme pourrait vous le dire. Je suis très agacée, voire même exécrable quand je me rate en cuisine (ou quand j’ai faim aussi). Je touche à peine à ce que j’ai fait, je boude, et limite je suis capable de lui enlever l’assiette sous le nez pour faire autre chose tellement j’ai honte et ça m’énerve. Même si en face on me dit que c’est bon, je vais rester à bouder, complètement agacée. C’est peut-être rien, mais j’aime cuisiner et pour moi rater c’est un échec.
pour les soldes c’est trop vrai avec 1m48 c’est dure