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Journal de maternité #36 : La positive attitude

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J’ai appris pas mal de choses depuis que je suis devenue Maman, et bien souvent je vous parle de bébé, notre relation. Dernièrement, j’ai écris un article sur l’importance de prendre du temps pour soi. Ma tout n’est pas si parfait, si facile que de poser des mots dans un article. Alors aujourd’hui, je vais parler d’un point qui semble être un peu sensible mais qui pourtant me semble important : la positive attitude.

PS : Vous pouvez me détester de vous avoir mis Lorie dans la tête.

Quand la fatigue commence à prendre le dessus

On n’y peut rien, c’est comme ça, un bébé ça fatigue. Parfois, il ou elle pleure, on ne sait pas comment le calmer, on a les nerfs à vif. On se lève plusieurs fois la nuit, on reste au taquet toute la journée. Et la fatigue peut prendre le dessus. On a alors tendance à baisser les bras et éventuellement laisser bébé pleurer. Sauf que laisser un bébé pleurer ne lui fait en aucun cas les poumons et ne lui fait aucun bien. Alors oui, il m’est déjà arrivé de la laisser pleurer quelques minutes dans son lit ne sachant pas comment la calmer. Ou de passer le relai, démissionnaire, à son papa qui ne pouvait pas non plus faire toujours quelque chose.

Se laisser submerger avec un bébé, c’est très facile. On peut être déroutée par nos débuts en tant que maman. Le bébé n’étant pas fourni avec un mode d’emploi, il est facile de perdre pied quand on se retrouve face à une situation inconnue. Et souvent face à un bébé qui pleure / hurle, sans que rien ne le ou la calme. On est déjà fatigué(e)s par la maternité en général, et là, c’est encore plus fatiguant. Mais ce qu’il faut faire c’est prendre l’air, souffler et surtout adopter la positive attitude.

La positive attitude, je vous assure, ça aide

Pour m’aider quand je commence à sentir la fatigue m’envahir, soit je sors de la pièce quelques instant je souffle et je reviens, soit je prends bébé contre moi et je fais mon petit rituel. Peau contre Peau, on s’installe dans le fauteuil, je respire profondément, je pense à des choses agréables, à sa naissance, à ses sourires. Je sens ma respiration devenir plus profonde, plus longue et au fil des minutes je sens que je m’apaise, et bébé qui se synchronise aussi sur ce rythme à son niveau s’apaise aussi. Cela peut tout aussi bien se faire en marchant. Il suffit de se concentrer sur sa respiration pour nous calmer, je vous assure que ça marche. D’ailleurs, les pensées positives en pensant à notre première rencontre, en regardant bébé, aident pour les montées de lait pendant la tétées.

Ce principe, je l’utilise pas qu’en cas de crises. Mais au quotidien. En plus d’essayer de faire de la méditation et du yoga pour détendre le corps et l’esprit une fois bébé couchée (quand j’y arrive), je m’efforce d’appliquer certains principes au fil de la journée. Justement pour éviter la fatigue nerveuse. Dès qu’un imprévu arrive, une mauvaise nouvelle, un mauvais coup, des vrilles au travail, je me mets en mode « pause » quelques instants. En fait, j’utilise un système de visualisation (visualisation et respiration sont très importantes dans la vie de tous les jours je vous le dis). J’imagine un vase transparent, j’y déverse colère, frustration, agacement, tout ce qui est négatif. Auparavant j’attendais que ce vase déborde pour tenter de faire quelque chose. Maintenant, j’ai établi une ligne bien visible sur ce vase mental à ne pas dépasser. Dès que j’atteins cette limite, j’arrête tout. Ainsi, je me pose quelque part, je respire (en square breathing 4secondes d’inspiration – 4 seconde d’apnée – 4 secondes d’expiration – 4 secondes d’apnée – etc, ou la respiration alternée en se bouchant une narine puis l’autre). Le tout en pensant à des choses positives, des paysages qui me font du bien, des souvenirs heureux. Et je sens mon corps se détendre. C’est un moment qui fait un bien fou et permet de repartir de façon plus sereine.

En parallèle, j’essaie de ne pas dramatiser. Relativiser m’aide à remplir mon vase mental bien plus lentement. Bébé a quelque chose qui ne va pas, ne veut pas manger, c’est pas grave on va trouver une solution ensemble. Quelque chose ne tourne pas rond au travail, c’est pas grave, je respire et je trouverai une solution par la suite. Une mauvaise nouvelle à encaisser ou un stress à surmonter, c’est pas grave, je vais y arriver. Je respire, reprends des forces, et j’attaque la négativité du mieux possible.

J’ai aussi adopter un rituel le soir au moment du coucher. Dans le noir, dans une position confortable, je me blottis sous la couette et me force à me dire mentalement des choses positives. Des compliments, repenser à des choses dont je suis fière (même des petites choses), je me booste. Et ça fait un bien fou. Non seulement au moral, mais aussi pour préparer à sa nuit, et donc préparer le lendemain, et cela fait du bien au corps. Je vous assure que les douleurs nerveuses diminuent, les plaques rouges / boutons de stress ne rendent plus la vie impossible, les migraines se taisent, etc.

La pensée positive c’est quelque chose de tellement important. Souvent je me dis que j’aurais dû commencer tout ça avant. Mais maintenant que je suis dedans, je suis bien contente de m’y tenir (tant bien que mal parfois). N’hésitez pas à prendre un moment pour souffler et mettre en lumière vos qualités, vos forces. On a tous un côté positif qui ne cherche qu’à être plus présent. Il ne faut pas se laisser envahir par les mauvaises ondes, elle n’apportent rien de bon. Bien sûr il existe bien d’autres méthodes, mais celles-ci fonctionnent bien sur moi. C’est peut-être cliché mais essayez vous verrez. Aimez vous, ne vous maltraitez pas, et votre corps, votre environnement vous le rendront.

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