Si la maman a une place importante à la maison, auprès de bébé, pendant la grossesse, sur ce blog, il ne faut pas en oublier le papa. Après tout, sans papa, il n’y aurait pas eu de bébé, ni ce changement de vie. Et en cette période de fête des pères il est important de parler de la place du papa, qu’il ne faut pas oublier en route.
Ici, le papa, c’est l’homme qui me supporte depuis bien des années maintenant, qui m’a permis de grandir, de m’épanouir et aussi gagner une famille BEAUCOUP plus nombreuse. Il m’a permis de supporté pas mal d’épreuves, dont des épreuves où l’on m’a fait comprendre qu’il serait bien difficile, voire même impossible d’avoir un enfant. Mais on est restés forts, et voilà, maintenant nous sommes trois humains à la maison.
Pendant la grossesse, il a été d’un soutien sans faille, à me secouer dans le bon sens en période de faiblesse, à m’accompagner à chaque étape, me soulager de certaines tâches et m’éviter de faire trop de trajets en voiture me rendant malade, il parlait au bidon, et me faisait des petits plats bons bons bons pour me remonter le moral en fin de journée. Il a même fait les travaux presque tout seul pour l’accueil de pépette, j’ai donné un petit coup de main, mais pas trop gros car je me suis faite gronder dans la foulée.
Et puis est venu le temps de l’accouchement. Au début je lui sortais toute sorte de blague complètement nulle alors qu’il s’endormait dans la chambre de la clinique car j’étais hyper en forme, mais avec la douleur, au fil des heures, il m’a carrément été difficile de lui parler par moment, me concentrant sur le ballon ou la respiration pendant les contractions. Le pauvre essayait de me parler pour me détendre mais j’étais incapable de lui répondre. On a pu se retrouver enfin après la pose de la péridurale, enfin après un petit dodo car ne plus sentir la douleur me fournissait du répit. Ensuite on a eu nos moments à trois et surtout pas mal de moments de complicité à la maternité.
De retour à la maison, papa a pris soin de bébé, mais aussi de moi. M’apportant à boire ou grignoter pendant les tétées, en faisant à manger quand j’étais crevée le soir, en portant la poussette pour sortir, c’est que c’est lourd ce machin là. Mais surtout, il a endossé son rôle de papa, un papa aimant, un papa clown. Un papa qui seconde maman, pas celui qui reste spectateur, un papa qui se laisse tirer la barbe et les cheveux juste pour le plaisir de sa fille. Un papa qui soutient mère et fille quand elles pleurent de concert, qui sait me rebooster quand il faut, bref, un papa essentiel.
Tout ça pour dire que si la maman peut être fusionelle avec son bébé, et je plaide coupable, il ne faut pas exclure le papa qui est tout aussi important. Il lui faudra peut-être du temps pour trouver sa place, mais il ne faut pas le mettre de côté. A deux, ça fonctionne beaucoup mieux.
C’est un article à tomber amoureux du papa ça 🙂
Je sais que tu l’es <3
Une belle déclaration d’amour!
Merci 🙂
Pas facile le travail de Papa! Le Papa de ta Pepette est un vrai chef en tout cas! Chapeau bas!
Oui, il aide beaucoup 🙂
C’est une jolie déclaration.
C’est vrai qu’on vante les mérites des papas qui changent les couches mais les papas qui soutenir la maman c’est aussi être un bon père. Le mien aussi porte toujours la poussette et je finis par trouver ça normal au lieu de le remercier pour ce qu’il fait. Tu me remets un peu les idées au clair 😉
C’est chouette si mes mots ont eu un écho 🙂 Il ne faut jamais rien tenir pour acquis, surtout pas l’aide du papa ! Il y en a qui ne font rien.