Six mois. La moitié d’une année. Déjà six mois, vraiment six mois, plus même quelques jours au moment de la publication de cet article. Il est donc temps de faire un petit bilan du chemin parcouru en ce sixième moisversaire. Mais sinon, je ne m’en remets pas que six mois soient déjà passés.
Ces mois sont passés à une vitesse folle, et je n’ai plus l’impression d’avoir le même bébé en face de moi. Ses traits ont changés, elle a bien grandit, grossit, babille toujours plus, bouge toujours plus, et nous fait toujours plus de frayeurs. Maintenant qu’elle maitrise bien le retournement sur le ventre, elle y passerait tout son temps, même au lit, au moment de dormir quitte à se coincer contre les barreaux vu qu’on n’a pas encore mis de tour de lit. Vous aussi vous avez déjà retrouvé un petit bout de pied qui dépassait entre les barreaux ? Du coup, elle apprécie également de rouler jusqu’à se retrouver sur le côté pour dormir paisiblement, tout comme sa maman. Elle parvient également à se sortir de la gigoteuse quand on ne la ferme pas entièrement, pas fermée aux épaules et retournée sur le bidon. Ce qui donne quelques sueurs froides en posant notre regard sur l’écran du babyphone.
Elle réclame de plus en plus les bras. Non pas dans le sens être tout le temps contre nous, mais elle tend bien les bras vers la personne souhaitée pour finir dans les bras. Et même si elle est déjà dans les bras de quelqu’un elle saura se faire comprendre pour changer de bras. Elle observe également tous nos gestes pour commencer à tenter de les reproduire après les avoir longuement étudié d’un air très concentré.
Cependant, elle grandit et ça se voit physiquement, on change de taille de vêtements, ses traits s’affinent, elle grossit à son rythme et mine de rien, elle a pris 2,5 cm ce dernier mois. Elle aime se tenir assise sur nous, même si elle finit par partir un peu en avant, veut tout manger, sauf la compote, et si elle pouvait piquer dans notre assiette, elle ne se gênerait pas. Sauf que les morceaux, c’est pas encore le moment de lui en donner.
En six mois, si bébé a changé, la maman que je suis change aussi. Je commence à affiner mes skills de mamounette. Je commence à identifier plus facilement l’origine de ses pleurs, j’arrive un peu à anticiper ses râles, on est un peu plus complices. Je me suis aussi emplie d’amour, mais j’amais je n’aurais imaginé ressentir un sentiment aussi fort. Chaque jour je l’aime encore plus que le précédent, chaque jour je la découvre un peu plus et chaque jour je suis gaga de cette magnifique pépette. De plus, ma patience n’a jamais été aussi présente. Je ne savais même pas qu’il y en avait un peu cachée ça et là. Mais maintenant qu’elle est là, elle m’est bien utile. Bon, je ne suis pas une maman experte loin de là, et il m’arrive de pleurer parce que je me retrouve un peu perdue, mais dans l’ensemble, notre duo avec pépette commence à bien fonctionner.